Miséricorde Divine
- Famille Marie-Jeunesse
- 27 avr.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 1 mai

Le Seigneur m’a donné la force !
Le temps de Carême a été pour moi un moment riche en pénitence et en adoration. J’ai eu
l’occasion de faire le ménage dans ma vie.
À travers ce processus, j’ai compris que l’acteur le plus important dans ma vie c’est le Christ. J’ai donc appris à vaincre mes faiblesses. J’avais quelques péchés "mignons" que je désirais confier à la miséricorde de Dieu. Je voulais apprendre à m’en détacher. Consciente de leurs aspects négatifs, j’ai invoqué le Seigneur, dans sa miséricorde, pour qu’il me donne la force d’y faire face, avec lui, et qu’il m’aide à avoir plus de pouvoir sur ce qui m’éloigne de lui.
Le Seigneur a entendu ma prière et m’a donné la force de renoncer au plaisir que je trouvais autrefois dans le péché. Il m’a appris qu’on n’a pas besoin d’être parfait pour choisir de faire de lui le centre de sa vie.

Dans sa tendresse et sa miséricorde, le Seigneur m’a accueillie. Alors, jeune et imparfaite, j’ai appris à marcher avec le Christ en lui offrant mon cœur et mon âme; tout comme il l’a fait pour moi en offrant sa vie en sacrifice.
Ce verset de la Parole de Dieu m’a beaucoup interpellée : "Aussi puisque tu es tiède - ni brûlant ni froid - je vais te vomir de ma bouche." (Ap 3, 16) En revenant à Jésus, j'ai rechoisi la chaleur de son amour.
Je rends grâce à Dieu de m’avoir donné la force de mener des combats qui dépassaient ma dimension humaine. Je veux demeurer ferme dans mes décisions pour plaire seulement à Dieu. C’est en lui que réside la véritable sécurité, quels que soient mes besoins.

Je suis faible mais béni par la Miséricorde
Je désire témoigner de la bonté et de la miséricorde de Dieu à mon égard. En effet, durant le temps de Carême que j'ai vécu, j’ai choisi de jeûner d’alcool. Je ne bois pas d’alcool tous les jours mais je suis un fanatique de vin. Au début du Carême, j’ai été amené à témoigner, à l'église, du type de jeûne que je m'apprêtais à faire. À partir du moment où j’en ai parlé, le malin a commencé à s’attaquer à moi. Chaque jour, des situations de consommation d'alcool se présentaient à moi. Dans la semaine, je faisais face à cela de façon régulière. Je réalisais que c'était un gros défi que je me lançais et je me demandais si j’allais réussir à aller jusqu’au bout de ma démarche. J’avais peur et cela m’attristait aussi parfois.
Durant mon Carême, j’ai été invité chez un ami avec qui j'ai eu de belles discussions. À un moment donné, pendant que nous échangeons, il m'apporte plusieurs bières de son frigo et il m’en propose. Je lui dis que je n’en veux pas mais il insiste. Finalement, j’en prends une mais je refuse d’en prendre une deuxième. Je lui explique alors que j’aime la bière mais, durant cette période du Carême, j'évite d’en prendre. Cependant, ce soir-là, j'étais déçu de moi à cause de la seule bière que j'avais bue. Pour moi, c’était une tentation à laquelle j’avais cédé.
J'avais envie de me confesser et une voix me disait à l'intérieur de moi : « Reconnais que tu es faible et que tu es tombé. Mais relève-toi et va de l'avant. »
Une autre fois, j’ai été invité par une dame que je connais. J’ai accepté l’invitation mais, au dedans de moi, je me suis préparé en conséquence pour ne pas tomber à nouveau dans la tentation de boire. Je me suis dit à moi-même que quelles que soient les conséquences, je ne prendrai pas d'alcool. Arrivé chez la dame, son mari me propose une bouteille d’alcool. Je lui réponds poliment que je n’en prends pas, mais qu’une cannette de Pepsi serait mieux. Honnêtement, je crois que Dieu avait préparé le terrain, car il m'a apporté une canette de Pepsi et je l'ai bue. J’étais content parce que je venais de rattraper mon coup de la dernière fois où j'avais cédé. Cette expérience positive m’a aidé à traverser tout le Carême courageusement. Dieu était avec moi et il venait au secours de ma faiblesse.
Dimanche dernier, au jour de Pâques, j’étais dans une immense joie parce que Dieu m’avait fait miséricorde en m’aidant à aller jusqu’au bout du défi que je m’étais fixé.

Je me disais : « Waouh Jésus! Je suis arrivé jusqu'au bout avec toi. C’est vrai que j'ai chuté une fois, mais je suis arrivé quand même jusqu'au bout. Merci! » J’étais si fier de moi.
Au-delà de cette expérience, j’ai eu beaucoup de grâces durant ce temps de cheminement vers Pâques. Un des cadeaux reçus durant ce Carême et dont je m'émerveille durant ce Temps pascal, c’est que, durant les messes, je vis de belles expériences bibliques. En écoutant la Parole de Dieu, j’arrive maintenant à mieux comprendre les choses que je ne comprenais pas avant. J’arrive à faire des liens et des rapprochements dans ma propre vie.
Dieu m’a ouvert l’esprit. Je continue à le prier de me donner l’Esprit de sagesse et de connaissance pour que je puisse discerner les choses.
Au départ, je voulais relever un défi personnel et, dans sa miséricorde, Dieu m’a comblé de nombreuses grâces pour comprendre les choses simplement dans sa Parole et le rencontrer.

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